Sucre et enfants La chasse aux idées reçues
Et si certaines idées concernant
le sucre et ce qu’il peut apporter
aux enfants n’étaient que des
idées reçues ? Petite revue de
détail
1. LE SUCRE DONNE DES
CARIES
VRAI. La carie est une
déminéralisation de l’émail sous
l’effet de la flore bactérienne (plaque
dentaire), dont l’activité est favorisée
par les sucres et l’amidon cuit. Ces
glucides, en étant fermentés par la
flore bactérienne, modifient ainsi
l’acidité de la bouche et favorisent
l’apparition des caries. La salive
certes neutralise l’attaque acide,
mais un bon brossage trois fois par
jour, idéalement après chaque
sucrerie, est fortement
recommandé.
2. LES ENFANTS ONT UN GOÛT
INNÉ POUR LE SUCRE
VRAI. Dès la naissance, le
nourrisson manifeste son attirance
pour le sucre par des mimiques de
plaisir. Entretenu, ce goût restera
présent en grandissant. Mais en
diversifiant son alimentation, le petit
découvrira aussi le plaisir d’autres
saveurs. Outre l’équilibre
alimentaire, ce point met en avant
l’importance de la diversification dès
le plus jeune âge.
3. L’EAU SUCRÉE DÉSALTÈRE
LES ENFANTS
FAUX. Les boissons sucrées
sont moins désaltérantes que l’eau
nature. Pour donner de bonnes
habitudes alimentaires à un enfant,
il convient donc de l’habituer à boire
de l’eau pure. Par ailleurs, la
perception du goût sucré génère
certes chez l’enfant un sentiment de
bien-être, mais n’a pas d’action
calmante physiologiquement avérée.
4. LE SUCRE ÉNERVE
FAUX. Certains pensent que
manger beaucoup de sucre
«énerve» les enfants, pourtant
aucune étude scientifique ne l’a
démontré. Peut-être faut-il chercher
l’explication de cette agitation par le
contexte dans lequel peuvent être
consommées les sucreries :
anniversaires, visites chez des amis
de la famille, moments de fête…
5. LE SUCRE CONTRIBUE
AUX PERFORMANCES
INTELLECTUELLES DES
ENFANTS
VRAI. Plus le cerveau
fonctionne, plus il a besoin de son
carburant, le glucose. Sa
consommation accroît les capacités
d’attention et diminue les temps de
réaction. Pas besoin de
surconsommer confiseries et
sucreries pour bénéficier de ces
effets. Il convient plutôt de privilégier
les «sucres lents» qui libèrent le
glucose progressivement
